Voir les états financiers consolidés du GROUPE CGI Inc. pour la période de 9 mois terminée le 30 juin 2001.
Groupe CGI inc. (Bourse de New York : GIB; Bourse de Toronto : GIB.A) a annoncé aujourd'hui ses résultats financiers non vérifiés pour les périodes de trois et de neuf mois terminées le 30 juin 2001. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens à moins d'indication contraire.
- Par rapport au même trimestre un an plus tôt, hausse de 22,2 % des produits d'exploitation et de 114,9 % du bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition.
- Par rapport au deuxième trimestre de l'exercice 2001, hausse de 8,1 % des produits d'exploitation (hausse de 8,0 % due à la croissance interne), et de 9,5 % du bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition.
- Hausse du bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 111,8 % comparativement au troisième trimestre 2000 et de 13,2 % comparativement au deuxième trimestre 2001.
- Annonce de l'acquisition de deux sociétés de services-conseils en TI, spécialisées respectivement dans les solutions destinées aux coopératives de crédit américaines et dans les services d'intégration de systèmes.
- Signature de dix contrats stratégiques ou de grande envergure et d'un renouvellement de contrat — d'une valeur totale de plus de 1,9 milliard $ sur dix ans — dans les domaines de l'impartition, de l'intégration de systèmes et des services-conseils.
- Le carnet de commandes de CGI, composé de contrats signés d'une durée pondérée moyenne restante de 7,2 ans, s'élève à 8,8 milliards $ au 31 juillet 2001.
« Comparativement au trimestre antérieur et au même trimestre de l'exercice 2000, CGI a marqué des progrès en matière de produits d'exploitation, de bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition et de marges bénéficiaires, a expliqué Serge Godin, président du conseil, président et chef de la direction. Ces progrès témoignent surtout de notre force sur le marché canadien, où nos services d'impartition et d'intégration de systèmes, de même que nos services-conseils, demeurent très en demande. »
La fusion avec IMRglobal augmente la force de frappe de CGI Le 27 juillet dernier, après la fin du trimestre, CGI a obtenu l'appui des actionnaires d'IMRglobal relativement à la fusion avec IMRglobal, un fournisseur bien établi de solutions en TI sur les marchés américain et international. Par le truchement de ses opérations en Inde, IMRglobal possède des capacités de prestation à distance de services de maintenance et de développement d'applications.
L'intégration d'IMRglobal procure à CGI une position favorable sur le marché américain des services d'impartition en TI, le marché d'impartition le plus vaste au monde - et celui qui croît le plus rapidement. Les forces combinées de CGI et d'IMRglobal comprennent un modèle hautement compétitif fondé sur des capacités de prestation sur place, des centres de prestation à distance, des centres de traitement et de récupération des données au Canada, et des centres de prestation outre-mer, en Inde. Cette acquisition renforce considérablement la capacité de CGI de servir les grandes sociétés à l'échelle mondiale. CGI possède par ailleurs une feuille de route impeccable en matière de qualité, de valeur ajoutée et de respect des échéances et des budgets, fondée sur la certification ISO 9001.
CGI et IMRglobal partagent une stratégie d'entreprise axée sur les marchés verticaux, qui met l'accent sur une connaissance approfondie de secteurs économiques clés et sur la compréhension des besoins stratégiques des clients. IMRglobal a acquis une forte présence dans les secteurs des services financiers, des soins de santé et des gouvernements, ainsi que dans les services commerciaux (y compris les services publics, le commerce de détail, la fabrication et la distribution). Les six marchés verticaux que CGI ciblera désormais sont : les services financiers; les télécommunications; les gouvernements; la santé; le secteur manufacturier/distribution/détail; l'énergie et les services publics.
« Les activités et marchés complémentaires d'IMRglobal, ainsi que sa stratégie de développement, semblable à celle de CGI, faciliteront l'intégration et constituent des occasions sensationnelles de ventes croisées », a ajouté M. Godin.
« CGI a déjà acquis plus de 30 sociétés de services en TI et a élaboré des processus rigoureux assurant l'intégration harmonieuse des nouvelles opérations qui se joignent à elle dans la foulée d'acquisitions et de grands contrats d'impartition, a précisé M. Godin. Nous instaurerons ces processus de qualité dans l'ensemble de notre entreprise unifiée, tout en optimisant les forces des deux sociétés. CGI prévoit renforcer encore davantage sa compétitivité grâce à des économies d'échelle, au renforcement de sa stratégie ciblant des marchés verticaux choisis, et à ses capacités accrues de prestation des services à distance.
CGI crée l'unité Gestion des processus d'affaires
Le vendredi 27 juillet dernier, CGI a annoncé le regroupement de ses services de gestion des processus d'affaires au sein d'une unité distincte, afin de concentrer son expertise et de mieux servir ce secteur en forte croissance du marché des services en TI. Cette innovation répond à la demande des clients, qui recherchent des services d'impartition de plus en plus exhaustifs, et permettra à CGI d'optimiser sa forte présence en Amérique du Nord. La gestion des processus d'affaires, qui englobe le traitement, en impartition, des processus d'affaires d'une société, constitue un prolongement naturel des services d'impartition complets déjà offerts par CGI. Dans le cadre de cette réorganisation, trois présidents dirigeront l'exploitation de la société, soit : Michael Roach, président, Canada et États-Unis; Satish Sanan (auparavant président du conseil et chef de la direction d'IMRglobal), président, États-Unis et Asie-Pacifique; et Joseph Saliba (auparavant responsable de l'impartition au sein du Sabre Group), président, Gestion des processus d'affaires. Aucune modification n'est apportée aux fonctions globales et corporatives de CGI.
Perspectives d'avenir
« Compte tenu des contrats qui ont déjà été annoncés et du fait qu'IMRglobal contribuera à nos résultats pendant deux mois de l'exercice 2001, nous maintenons notre prévision concernant les produits d'exploitation de l'exercice et sommes maintenant en mesure d'en préciser la fourchette, qui se situe entre 1,58 et 1,6 milliard $, a ajouté M. Godin. Nous estimons que le bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition atteindra 0,29 ou 0,30 $ pour l'exercice. »
« Les possibilités qui s'offriront à nous pendant l'exercice 2002 nous inspirent énormément d'enthousiasme », a conclu M. Godin. Nous croyons que notre offre unique - fondée sur la qualité et sur la gamme complète des services en TI répondant aux besoins stratégiques de nos clients - fait de nous un acteur hautement compétitif aux États-Unis et nous permettra d'accroître notre part de l'immense marché américain et mondial des services d'impartition en TI.
Analyse par la direction de la situation financière et des résultats d'exploitation
Troisièmes trimestres terminés les 30 juin 2001 et 2000
L'analyse qui suit devrait être lue en parallèle avec les états financiers de la Société pour le troisième trimestre des exercices 2001 et 2000; avec l'analyse par la direction de la situation financière et des résultats d'exploitation contenue dans le rapport annuel 2000 de la Société; ainsi qu'avec les notes complémentaires aux états financiers de l'exercice 2000 et des neuf mois terminés le 30 juin 2001. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens à moins d'indication contraire.
Note 1 - Les états financiers, le rapport annuel et l'analyse par la direction de la situation financière et des résultats d'exploitation incluent des indices qui ne font pas partie des principes comptables généralement reconnus aux États-Unis, tels que le BAIIA, le bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition et le bénéfice par action avant amortissement de l'écart d'acquisition, et les flux de trésorerie liés à l'exploitation. Les principes comptables généralement reconnus au Canada et les commissions des valeurs mobilières canadiennes permettent l'utilisation de ces indices.
Produits d'exploitation
Au troisième trimestre de l'exercice 2001, pour le troisième trimestre consécutif, les produits d'exploitation de CGI ont augmenté par rapport au trimestre précédent. Ils se sont également accrus comparativement au trimestre correspondant de l'exercice 2000, marquant un revirement par rapport aux reculs ayant résulté du ralentissement qui a touché l'ensemble de l'industrie à compter du premier trimestre de l'année civile 2000. Les produits d'exploitation se sont établis à 404,1 millions $, ce qui représente une hausse de 8,1 % par rapport au deuxième trimestre de l'exercice 2001 (374,0 millions $) et un progrès de 22,2 % par rapport au troisième trimestre de l'exercice 2000 (330,7 millions $). Cette amélioration notable, par rapport à l'exercice précédent, résulte surtout des diverses acquisitions réalisées pendant l'année. La progression observée par rapport au deuxième trimestre 2001 découle de la signature de plusieurs contrats d'impartition importants, notamment le partenariat d'une valeur de 1,2 milliard $ sur 10 ans avec La Confédération des Caisses Populaires et d'économie Desjardins du Québec (« Desjardins »), qui a pris effet le 1er mai 2001, et l'entente d'une valeur de 300 millions $ sur 10 ans avec la Banque Laurentienne du Canada (« Banque Laurentienne »), qui a pris effet le 14 juin 2001.
Dans la foulée de ces deux contrats, les services financiers ont devancé les télécommunications à titre de principal secteur économique servi par CGI. Sur le plan géographique, 83,6 % des produits d'exploitation de CGI provenaient du Canada, 12,6 % des États-Unis et 3,8 % de l'International. Le fléchissement des affaires internationales, par rapport à l'exercice précédent, résulte de l'achèvement d'un grand contrat au Brésil pendant l'exercice 2000.
Pour les neuf premiers mois de l'exercice 2001, les produits d'exploitation sont demeurés stables comparativement à la même période de l'exercice précédent, la solide croissance réalisée au troisième trimestre ayant été annulée par les reculs subis pendant les deux premiers trimestres, par rapport à l'exercice 2000.
Bénéfice d'exploitation
Au cours du troisième trimestre de l'exercice 2001, le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) s'est établi à 61,1 millions $, soit une progression de 111,8 % par rapport au troisième trimestre 2000 (28,9 millions $) et de 13,2 % par rapport au deuxième trimestre 2001 (54,0 millions $). Cette amélioration sensible est attribuable principalement à la solide croissance des revenus et au contrôle rigoureux des coûts.
Pour les neuf premiers mois de l'exercice 2001, le BAIIA a atteint 157,0 millions $, soit une amélioration de 6,9 % par rapport à la même période de l'exercice 2000 (146,9 millions $). Ce progrès marqué résulte surtout d'une réduction de 1,4 % des coûts d'exploitation, qui ont totalisé 955,3 millions $. CGI a continué à bénéficier des crédits d'impôts consentis par le gouvernement du Québec à raison de 10 000 $ par an par employé admissible, dans le cadre de son programme visant à établir la Cité du commerce électronique à Montréal.
Amortissement
La hausse de l'amortissement des immobilisations, comparativement à l'exercice 2000, provient principalement des acquisitions d'entreprises. L'augmentation de l'amortissement des coûts liés à des contrats, au troisième trimestre et pendant les neuf premiers mois, découle surtout des contrats signés avec Desjardins et avec la Banque Laurentienne au cours du troisième trimestre.
Impôts sur les bénéfices
Au troisième trimestre 2001, le taux d'imposition s'est établi à 44,4 %, comparativement à 32,1 % au troisième trimestre 2000, en raison surtout du fait qu'aucun actif d'impôt futur n'ait comptabilisé sur les pertes générées par les opérations américaines. Pour les neuf premiers mois de l'exercice 2001, le taux d'imposition a été de 44,2 %, comparativement à 39,5 % pour la même période de l'exercice précédent.
Bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition
Pour la troisième fois consécutive, pendant le trimestre terminé le 30 juin 2001, le bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition a augmenté par rapport au trimestre précédent. Il s'est également accru de façon marquée par rapport au même trimestre de l'exercice 2000. Le bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition a totalisé 24,3 millions $, soit un bond de 114,9 % par rapport au troisième trimestre 2000 et une hausse de 9,5 % par rapport au deuxième trimestre 2001 (22,2 millions $). Pour les neuf premiers mois de l'exercice 2001, le bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition s'est chiffré à 62,7 millions $, comparativement à 66,4 millions $ pendant la même période de l'exercice 2000, en raison de la hausse du taux d'imposition. La marge bénéficiaire nette avant amortissement de l'écart d'acquisition a atteint 6,0 %, comparativement à 5,9 % au deuxième trimestre 2001 et à 3,4 % au troisième trimestre 2000.
Amortissement de l'écart d'acquisition, après impôts
Comparativement à la même période de l'année précédente, l'amortissement de l'écart d'acquisition après impôts s'est accru de 57,2 % au troisième trimestre et de 49,1 % pendant les neuf premiers mois de l'exercice 2001, s'établissant respectivement à 7,0 millions $ et à 19,7 millions $ pour ces deux périodes. Cette hausse résulte des acquisitions réalisées pendant la période, comme mentionné à la note 3 des états financiers.
Bénéfice net
Au troisième trimestre de l'exercice 2001, le bénéfice net a atteint 17,3 millions $, soit une hausse de 152,2 % par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Il a augmenté de 14,0 % comparativement au bénéfice net de 15,2 millions $ enregistré au deuxième trimestre 2001. La marge bénéficiaire nette a atteint 4,3 %, par rapport à 4,1 % au deuxième trimestre 2001 et à 2,1 % au troisième trimestre 2000. Pour les neuf premiers mois de l'exercice 2001, le bénéfice net s'est établi à 43,0 millions $, soit un recul de 19,3 % par rapport à la période correspondante de l'exercice 2000, en conséquence de la baisse du bénéfice avant amortissement de l'écart d'acquisition et de la hausse de l'amortissement de l'écart d'acquisition après impôts.
Liquidités et ressources financières
CGI conserve un bilan solide et des liquidités qui, combinées aux marges de crédit bancaire, suffisent au financement de sa stratégie de développement. La Société dispose d'une facilité de crédit de 250 millions $ avec quatre banques à charte canadiennes, pour des fins d'acquisition ou de fonds de roulement. Au 30 juin 2001, la facilité de crédit présentait un solde disponible total d'environ 193 millions $.
Au 30 juin 2001, la Société disposait d'espèces et de quasi-espèces d'une valeur de 53,3 millions $, comparativement à 49,3 millions $ au 30 septembre 2000. Les débiteurs s'élevaient à 236,0 millions $, comparativement à 211,2 millions $ à la fin du dernier exercice fiscal. Le délai moyen de recouvrement des créances s'établissait à 63 jours, comparativement à 75 jours au 30 septembre 2000.
En ce qui a trait au passif à court terme, la hausse des produits reportés de 25,5 millions $ à 121,1 millions $ résulte principalement des contrats signés avec Desjardins et la Banque Laurentienne. L'augmentation de la dette à long terme, qui demeure peu élevée relativement à l'avoir des actionnaires, correspond au financement d'éléments d'actif liés au contrat avec Desjardins. La dette à long terme se chiffrait à 67,7 millions $ au 30 juin 2001, comparativement à 43,4 millions $ au 30 septembre 2000.
L'avoir des actionnaires comprend des bons de souscription émis dans le cadre des ententes d'impartition conclues avec Desjardins et la Banque Laurentienne. Dans le premier cas, CGI a émis un bon de souscription qui permet à Desjardins de souscrire, d'ici au 30 avril 2006, jusqu'à 4 000 000 d'actions subalternes classe A de CGI à raison de 6,55 $ par action. Dans ce contexte, les principaux actionnaires individuels de CGI (Serge Godin, André Imbeau et Jean Brassard) ont décidé d'exercer leur droit de préemption aux termes des statuts constitutifs de CGI, afin de maintenir leur pourcentage des droits de vote des actions classe B. BCE Inc. (« BCE ») a décidé d'exercer son droit de préemption afin de maintenir son pourcentage des droits de vote et de l'avoir des actionnaires. Aux fins de l'exercice de ces droits de préemption, CGI émettra des bons de souscription comportant des modalités semblables. Ces droits ne pourront être exercés que dans la mesure où Desjardins réalisera son bon de souscription et où BCE et les principaux actionnaires individuels décideront de réaliser leurs bons de souscription.
Dans le cas du contrat d'impartition avec la Banque Laurentienne, CGI a émis un bon de souscription qui permet à la Banque Laurentienne de souscrire, d'ici au 12 juin 2006, jusqu'à 1 118 210 actions subalternes classe A de CGI à raison de 8,877 $ par action. Dans ce contexte, les principaux actionnaires individuels de CGI ont décidé d'exercer leur droit de préemption aux termes des statuts constitutifs de CGI, afin de maintenir leur pourcentage des droits de vote des actions classe B. BCE. a décidé d'exercer son droit de préemption afin de maintenir son pourcentage des droits de vote et de l'avoir des actionnaires. Aux fins de l'exercice de ces droits de préemption, CGI émettra des bons de souscription comportant des modalités semblables. Ces droits ne pourront être exercés que dans la mesure où la Banque Laurentienne réalisera son bon de souscription et où BCE et les principaux actionnaires individuels décideront de réaliser leurs bons de souscription.
Pendant le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l'exercice 2001, les flux de trésorerie liés à l'exploitation ont été plus élevés que pendant les périodes correspondantes de l'exercice 2000. Le fait que les flux de trésorerie liés à l'exploitation aient augmenté, malgré la baisse du bénéfice net pour la période de neuf mois, résulte de la hausse des dépenses d'amortissement liées à divers éléments d'actifs, aux coûts liés à des contrats et à l'écart d'acquisition de transactions récentes. En outre, pendant la période de neuf mois, la Société a enregistré une perte de change de 4,6 millions $.
Au troisième trimestre 2001, les flux de trésorerie liés à l'exploitation se sont élevés à 52,7 millions $, comparativement à 23,1 millions $ au troisième trimestre 2000. Cette variation correspond principalement à la variation du bénéfice net et des impôts futurs. Tout comme pour la période de neuf mois, elle découle également de l'augmentation des dépenses d'amortissement et d'une perte de change. Les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation ont connu une hausse marquée au troisième trimestre de l'exercice 2001, se chiffrant à 101,9 millions $, comparativement à 19,0 millions $ au troisième trimestre 2000. Ce progrès correspond surtout à l'amélioration de la gestion de la trésorerie.
Pendant le trimestre, la Société a investi 61,7 millions $ dans des acquisitions et 25,9 millions $ dans de nouveaux contrats. Les flux de trésorerie affectés aux activités d'investissement se sont élevés à 98,0 millions $, alors qu'ils s'établissaient à 7,1 millions $ pendant le même trimestre un an plus tôt. Pour la période de neuf mois, les investissements dans les acquisitions d'entreprises ont totalisé 108,8 millions $ et les coûts liés à des contrats se sont chiffrés à 36,3 millions $, par rapport à 2,9 millions $ et à 14,7 millions $, respectivement, pendant les neuf premiers mois de l'exercice 2000.
Les espèces et quasi-espèces de la Société s'élevaient à 53,3 millions $ le 30 juin 2001, comparativement à 33,3 millions $ à la même date un an plus tôt.
Acquisitions
Après la fin du troisième trimestre, CGI a acquis IMRglobal Corp. (« IMRglobal »), après avoir obtenu l'approbation de la majorité des actionnaires d'IMRglobal lors d'une assemblée extraordinaire qui a eu lieu le 27 juillet 2001. CGI acquiert IMRglobal à raison de 1,5974 action subalterne classe A de CGI pour chaque action ordinaire d'IMRglobal. à cette fin, CGI émet environ 70,8 millions d'actions subalternes classe A. En outre, les options d'achat d'actions ordinaires d'IMRglobal en circulation seront converties en 8,4 millions d'options d'achat d'actions subalternes classe A de CGI, approximativement.
La Société comptabilisera la fusion conformément à la norme Statement of Financial Accounting Standards (« SFAS ») No 141, Business Combinations, dont les conclusions sont très semblables aux nouvelles recommandations du chapitre 1581 du Manuel de l'Institut canadien des comptables agréés (ICCA) intitulé « Regroupements d'entreprises ». En raison de l'utilisation de cette norme, le prix d'achat sera déterminé sur la base du cours pondéré moyen des actions subalternes classe A de CGI à la bourse de Toronto pendant la période de 21 jours commençant 10 jours avant et se terminant 10 jours après l'annonce du 21 février 2001, qui s'est établi à 7,58 $ par action. Si l'ancienne norme canadienne avait été utilisée, le prix d'achat aurait été déterminé en fonction de la période de 21 jours entourant la date de clôture plutôt qu'en fonction de la période de 21 jours entourant la date de l'annonce.
Des honoraires professionnels et des coûts d'intégration estimés à 74,0 millions $ s'ajouteront au prix d'achat, de même qu'une somme d'environ 55,0 millions $ représentant la juste valeur des options d'IMRglobal.
Les principaux actionnaires individuels de CGI (Serge Godin et André Imbeau) exerceront leur droit de préemption afin de maintenir leur pourcentage des droits de vote des actions classe B (droits de vote multiples) et se sont engagés à investir globalement jusqu'à 60 millions $, au maximum, pour acquérir des actions classe B supplémentaires (droits de vote multiples), au cours pondéré moyen des actions subalternes classe A de CGI pendant la période de 21 jours comprise entre le 13 juillet et le 10 août 2001, inclusivement.
Sur une base pro forma, la répartition des revenus annualisés combinés de CGI et d'IMRglobal s'établit de la manière suivante.
- Selon les genres de services - impartition de services en TI : 61,0 %; services-conseils et intégration de systèmes : 39,0 %.
- Selon la situation géographique des clients - Canada : 70,3 %; États-Unis : 21,5 %; autres pays : 8,2 %.
- Selon les secteurs économiques - services financiers : 44,9 %; télécommunications : 26,6 %; manufacturier/distribution/détail : 15,0 %; gouvernements : 9,4 %; soins de santé : 2,5 %; énergie et services publics : 1,6 %.
Risques et incertitudes
CGI présente ses états financiers en dollars canadiens. à la suite de l'acquisition d'IMRglobal et de la croissance des affaires américaines et internationales qui en résultera, la Société pourrait être exposée à des risques de change supplémentaires, qu'elle a l'intention d'atténuer à l'aide d'opérations de couverture et d'autres stratégies de gestion du capital.
Modification de conventions comptables
à compter du premier trimestre de l'exercice 2001, la Société a adopté les recommandations du chapitre 1751 du Manuel de l'Institut canadien des comptables agréés (ICCA) sur les états financiers intermédiaires, et celles du chapitre 3500 du même manuel sur le résultat par action.
Le chapitre 1751 établit des normes relatives aux états financiers intermédiaires. Conformément à ce chapitre, CGI a précisé qu'elle utilise des conventions comptables modifiées (soit les conventions du chapitre 3500); elle inclut les renseignements exigés dans les états financiers annuels sur les regroupements d'entreprises (principalement C.U. Processing Inc., Star Data Systems Inc., AGTI Services-conseils inc. et Desjardins); et elle présente un bilan comparatif en date de la clôture de l'exercice précédent plutôt qu'en date de la clôture de la même période de l'exercice précédent.
Le chapitre 3500 harmonise les normes canadiennes aux normes américaines et internationales, soit le SFAS 128 du FASB et l'IAS 33. Les normes relatives à l'information et à la présentation sont conformes au SFAS 128 du FASB. En vertu de la norme révisée, on utilise la méthode des actions autodétenues, au lieu de la méthode des profits théoriques, pour déterminer l'effet dilutif des options. Les rapprochements des numérateurs et dénominateurs utilisés dans le calcul du résultat de base par action et du résultat dilué par action ont été présentés conformément à la norme.
Avis relatif à l'appel conférence trimestriel
Un appel conférence destiné aux milieux financiers aura lieu le mardi 31 juillet 2001 à 11 heures (heure avancée de l'Est). Le numéro à appeler pour écouter la conférence est le 888 209-3775. L'appel (audio) et les diapositives qui l'accompagnent seront diffusés en direct par Internet sur le site Web de CGI à www.cgi.ca et seront ensuite archivés sur le site. Pour ceux qui ne pourront participer, un enregistrement sera mis à la disposition des intéressés jusqu'au 7 août 2001. Pour y accéder, veuillez composer le 800 558-5253 et préciser le numéro de réservation 19 33 85 78.
À propos de CGI
Fondée en 1976, CGI est la quatrième entreprise indépendante de services-conseils en technologies de l'information en Amérique du Nord, compte tenu de son effectif de plus de 13 000 professionnels. Les revenus annualisés de CGI s'établissent à 1,3 milliard $US (2,0 milliards $CAN) et son carnet de commandes s'élève présentement à 5,7 milliards $US (8,8 milliards $CAN). à partir de ses 60 bureaux situés dans plus de 20 pays, CGI offre la gamme complète des services en technologies de l'information ainsi que des solutions d'affaires à plus de 3 000 clients situés principalement aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en France, en Inde, au Japon et en Australie. Les actions de CGI sont inscrites à la Bourse de New York (GIB), ainsi qu'à celle de Toronto (GIB.A). Elles figurent dans l'indice TSE 300 de la Bourse de Toronto, dans l'indice canadien des technologies de l'information S&P/TSE et dans l'indice canadien des sociétés à capitalisation moyenne. Site Web : www.cgi.ca.
Énoncés de nature prévisionnelle
Toutes les déclarations contenues dans ce communiqué de presse et dans l'analyse par la direction de la situation financière et des résultats d'exploitation qui ne concernent pas directement et exclusivement des faits historiques constituent des « énoncés de nature prévisionnelle » au sens de la loi américaine « Private Securities Litigation Reform Act » de 1995. Ces déclarations expriment les intentions, projets, attentes et opinions du Groupe CGI inc., sous réserve de la matérialisation de risques, d'incertitudes et d'autres facteurs sur lesquels la Société n'a, dans bon nombre de cas, aucune emprise. à cause de ces facteurs, les résultats réels pourraient différer considérablement de ceux qui sont indiqués.
Ces facteurs comprennent notamment, sans s'y limiter, la date d'entrée en vigueur et la valeur de contrats, d'acquisitions et d'autres initiatives de la Société, la capacité d'attirer et de retenir du personnel compétent, la concurrence dans une industrie des technologies de l'information en constante évolution, la conjoncture économique et les conditions générales d'exploitation, le risque de change ainsi que d'autres risques énoncés dans les documents suivants : analyse par la direction incluse dans le rapport annuel du Groupe CGI inc. et dans le formulaire 40F déposé auprès de la SEC; notice annuelle déposée auprès des commissions des valeurs mobilières au Canada; déclaration d'inscription (Registration Statement on Form F-4) soumise à la SEC dans le cadre de l'acquisition d'IMRglobal; formules 10-K et 10-Q soumises par IMRglobal à la SEC pour les périodes terminées le 31 décembre 2000 et le 31 mars 2001, respectivement. Tous les facteurs de risque présentés dans ces documents sont intégrés aux présentes par renvoi. CGI décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser les énoncés de nature prévisionnelle consécutivement à l'obtention de nouveaux renseignements ou à la survenue d'événements nouveaux, ou pour tout autre motif.
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Renseignements :
Investisseurs américains
Julie Creed
Vice-présidente Relations avec les investisseurs
(312) 543-2942
Investisseurs canadiens
Ronald White
Directeur, Relations avec les investisseurs
(514) 841-3230
Médias
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(514) 841-3430