Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 8,9, l'un des plus puissants qui ai jamais été enregistré au Japon, a provoqué un tsunami gigantesque de 10 mètres ainsi qu'une série d'accidents nucléaires. Les pertes de vie humaines et dégâts matériels énormes, ainsi que les menaces posées par la crise nucléaire ont donné lieu à une mobilisation massive de la communauté internationale. CGI était parmi ceux qui ont répondu, en venant en aide à la fois aux victimes et aux clients touchés par la tragédie.

Aux États-Unis, par exemple, des membres de CGI se sont associés à la Croix Rouge américaine afin de recueillir des fonds pour les victimes du séisme. Ils ont rapidement mis sur pied un site Web pour solliciter et recevoir des dons et CGI s'est engagée à verser l'équivalent des dons versés par les membres, à concurrence de 15 000 $. Ils ont ainsi réussi à réunir un montant total de 49 086 $, y compris le versement de contrepartie de 15 000 $, au profit de la Croix Rouge au lendemain de la catastrophe.  

Des professionnels de CGI ont par ailleurs fourni un soutien crucial aux clients touchés par la catastrophe, dont l'Agence américaine de protection de l'environnement. L'EPA exploite un système de surveillance des radiations à l'échelle du pays, qui permet de vérifier l'air du pays et peut détecter même les plus infimes augmentations de radioactivité. La technologie derrière ce système est celle du système central d’échange de données (Central Data Exchange ou CDX), dont CGI assure le soutien depuis deux ans.

Les travaux réalisés par CGI pour accroître la souplesse et l'évolutivité de l'architecture du CDX se sont avérés utiles au moment de l'urgence nucléaire au Japon. En effet, les demandes de données sur la radioactivité sont passées de 50 000 par mois à plus d'1,1 million en 24 heures à peine, en réaction à la menace nucléaire.  

Des membres de CGI ont également travaillé jour et nuit pour assurer le soutien d'un site Web convivial établi par l'EPA pour aider les Américains à se tenir au courant de l'évolution de la crise et à interpréter facilement les données recueillies sur la radioactivité. Le site comprenait une carte de la station de surveillance, des résultats des mesures de radioactivité, des annonces et des réponses à des questions fréquemment posées. Depuis, l'EPA a repris sa surveillance de routine, mais le site demeure accessible à des fins d'étude et d'information.