Les baleines, particulièrement les grandes espèces, jouent un rôle important pour la prévention des changements climatiques. En moyenne, une baleine consomme près de 33 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) au cours de sa vie. Elles soutiennent également la croissance des phytoplanctons, qui stockent 40 % de la production mondiale de CO2. Ces mammifères aquatiques majestueux qui captent le carbone de l’atmosphère, catalysent la production d’oxygène et maintiennent la biodiversité des océans sont toutefois en proie à un risque constant de collisions avec les navires; première cause de mortalité chez les baleines.

L’un des plus grands défis est le manque de données à propos des milieux de vie, des habitudes et des routes migratoires des baleines.

Dans le cadre de AI4Whales, un programme qui est soutenu par l’initiative de l’Agence spatiale européenne Network of Resources (Réseau de ressources), CGI en Allemagne a mis au point une démonstration de faisabilité qui tire avantage de l’apprentissage machine et des données provenant de l’observation de la Terre pour détecter et suivre les baleines. Cette démonstration de faisabilité pro bono a été conçue au campus d’innovation technologique de Munich, un espace collaboratif d’innovation où les experts de CGI travaillent de concert avec les étudiants afin de concevoir de nouvelles technologies et d’explorer quelles en sont les applications les plus novatrices.

La solution, fondée sur un ensemble d’images de baleines recueillies par des drones, utilise l’apprentissage machine pour balayer l’océan et, à l’aide de l’imagerie satellite, détecter automatiquement les baleines qui y nagent à la surface. Notre plateforme de production évolutive basée sur le nuage pour les services d’observation de la Terre et géospatiaux, CGI GeoData360, est capable de suivre individuellement des baleines, d’identifier les zones de forte concentration ainsi que les routes migratoires afin de proposer des voies navigables plus sécuritaires aux sociétés de transport maritime.

La solution évolutive non invasive peut également offrir du soutien à l’étude et à la protection de nombreuses espèces marines et terrestres grâce à plusieurs sources de données telles que les drones, les ballons-sondes, les capteurs à ondes acoustiques, ainsi que la technologie issue de l’Internet des objets et la communication longue portée (LowRa).