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CGI

En 2017, la transformation numérique des administrations passe manifestement à la vitesse supérieure. Ainsi, 79 % des acteurs interrogés souhaitent transformer leur institution en organisation numérique. Et ce, malgré le constant défi d’innover avec des budgets contraints.

L’équation apparaît toujours aussi complexe pour les acteurs des services publics. Entre réduction des coûts et services citoyens innovants, ils doivent conjuguer deux impératifs en apparence contradictoires. L’an passé, ils se tournaient principalement vers la modernisation IT et la digitalisation. Cette année, les décideurs du secteur veulent aller encore plus loin. Non seulement ils exploitent les bénéfices de la modernisation IT et de la digitalisation (respectivement en augmentation de 12 et 22 points par rapport à l’an dernier), mais ils adoptent désormais les méthodes agiles.

Diminuer les coûts et réduire le retard digital

Car la préoccupation numéro un du secteur public demeure la réduction des coûts IT – plus précisément les coûts liés au « run ». Une manière de dégager des budgets pour investir

davantage dans les services innovants. 79 % des acteurs interrogés souhaitent se  transformer en organisation numérique pour mieux répondre aux attentes des usagers. Le secteur public souhaite offrir au plus vite les mêmes niveaux de services auxquels les citoyens connectés sont habitués dans leur vie quotidienne.

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Toujours plus loin dans l’optimisation de l’expérience citoyen

Pour se hisser au niveau attendu par les citoyens, le secteur public doit faire tomber les silos qui freinent la mise en place d’un véritable « État plate-forme ». C’est la toute première des priorités citées par les sondés. Le principe du programme « Dites-le-nous une fois » s’impose. Objectif : faciliter la vie du citoyen en réduisant la redondance des informations demandées. 59 % des organisations œuvrent d’ailleurs à l’amélioration de l’expérience citoyen, soit 11 points de plus que l’an passé. Pour y parvenir, on assiste à l’émergence d’une volonté de partager les données, de les croiser, de les ouvrir aux différents services de l’État, voire au-delà. 48 % des décideurs placent ainsi le big data et l’analytique au cœur de leurs priorités IT.